Les Girondins ont accroché la match nul chez le deuxième mais auraient pu espérer mieux...........
Malgré l'ouverture du score en première mi-temps par Rolan (40'), les Girondins ont plié en seconde période sur un corner repris par Thomas (83').
Ayant trop reculé, les Girondins n'ont pas su tenir cette victoire qui leur tendait les bras.
Dommage, car ils avaient presque fait ce qu'il fallait pour arracher les trois points de la victoire à l'extérieur.
Face à Angers, deuxième du championnat, Bordeaux a su faire mentir le classement du championnat qui dénote un niveau assez préoccupant.
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Le compteur restera
donc bloqué pendant au moins une semaine à 999. Les Bordelais ont
pourtant longtemps cru décrocher leur 1000e victoire en Ligue 1, hier
dans la froidure d'Angers, le premier en déplacement depuis le 7 mars
dernier à Caen (2-1). La série de matches sans succès à l'extérieur (7
nuls, 6 défaites) court toujours. Hier, le Bordeaux de Sagnol a dépassé
celui de Gillot dans ce classement particulier (1). Il ne faut pas
chercher ailleurs ses difficultés à se dégager de la zone rouge.
Avec toujours trois points d'avance sur le premier relégable (Bastia),
les Girondins restent sous pression. De quoi leur faire encore plus
regretter de n'avoir pas su garder jusqu'au bout l'avantage du but de
Diego Rolan qui retrouve peu à peu son niveau de l'an dernier (lire en
page suivante).
Avec ce résultat mi figue mi raisin, malgré tout conforme à l'équilibre des forces d'hier, Bordeaux peut donc se préparer à une nouvelle et dernière semaine de l'année sous pression. Contre Monaco mercredi (17 h) en Coupe de la Ligue, et contre Marseille dimanche (21 heures).
Hier à Angers, le plan mis en place par l'entraîneur bordelais a failli réussir parfaitement. Pour résumer : former deux lignes bien serrées devant Cédric Carrasso, en imprimant un faux rythme à cette rencontre et en prenant bien garde de ne pas ouvrir la porte aux contres angevins. « L'option choisie était de laisser le ballon aux deux défenseurs centraux d'Angers et à Saïss pour former un bloc solide », confirmait Sagnol. « Ils nous ont fait ce qu'on fait souvent à nos adversaires à l'extérieur », souriait Stéphane Moulin, l'entraîneur du SCO.
Avec l'ouverture du score de Rolan, le coup était déjà bon à la pause. Il aurait pu être meilleur si Enzo Crivelli avait joué son face à face avec Butelle jusqu'au bout plutôt que jouer le penalty (38e). « On leur a donné une première mi-temps tranquille », regrettait Moulin.
Dans une Ligue 1 aussi homogène et serrée derrière le Paris Saint-Germain, au classement et dans le jeu, il n'en a finalement pas manqué beaucoup à des Girondins, très diminués par les blessures (dix) pour faire tomber le 2e. Dans un sens, c'est encourageant pour eux. Mais, selon un autre point de vue, quand même inquiétant pour le niveau du championnat français…
(1) 8 nuls et 4 défaites entre le 9 février et le 3 novembre 2013. Encore loin du record du club, les 23 matchs entre les 9 décembre 1989 et 16 mars 1991 avec Goethals, Rohr et Gili entraîneurs.
Article : sudouest.fr
Avec ce résultat mi figue mi raisin, malgré tout conforme à l'équilibre des forces d'hier, Bordeaux peut donc se préparer à une nouvelle et dernière semaine de l'année sous pression. Contre Monaco mercredi (17 h) en Coupe de la Ligue, et contre Marseille dimanche (21 heures).
Bordeaux à l'angevine
Le record de 38 ans d'invincibilité contre l'OM sera en jeu. Le match le plus attendu de l'année par les supporters sera l'occasion de confirmer le léger redressement de cette semaine à trois matches sans défaite et d'embellir le bilan de mi-saison que Sagnol défendait hier à Angers. « Même si on a connu un gros passage à vide, nous ne sommes qu'à quatre points du 5e. Notre début de saison n'est pas aussi triste qu'indiqué partout ».Hier à Angers, le plan mis en place par l'entraîneur bordelais a failli réussir parfaitement. Pour résumer : former deux lignes bien serrées devant Cédric Carrasso, en imprimant un faux rythme à cette rencontre et en prenant bien garde de ne pas ouvrir la porte aux contres angevins. « L'option choisie était de laisser le ballon aux deux défenseurs centraux d'Angers et à Saïss pour former un bloc solide », confirmait Sagnol. « Ils nous ont fait ce qu'on fait souvent à nos adversaires à l'extérieur », souriait Stéphane Moulin, l'entraîneur du SCO.
Avec l'ouverture du score de Rolan, le coup était déjà bon à la pause. Il aurait pu être meilleur si Enzo Crivelli avait joué son face à face avec Butelle jusqu'au bout plutôt que jouer le penalty (38e). « On leur a donné une première mi-temps tranquille », regrettait Moulin.
Manque de puissance
Disciplinés tactiquement, vaillants, les Bordelais n'ont pas été déséquilibrés jusqu'au dernier quart d'heure. C'est là que la balance a imperceptiblement basculé du mauvais côté de la force. Comment ? La sortie de Nicolas Maurice-Belay, souffrant toujours des genoux - « il a été au bout de ce qu'il pouvait », dira Sagnol - leur a fait perdre un peu de maîtrise au milieu. Et le changement tactique opéré par Stéphane Moulin (entrée de Capelle et Karanovic à la 60e) a fait peser une pression qu'ils n'ont pas su supporter jusqu'au bout, malgré l'excellent match de Frédéric Guilbert en défense centrale. « Leur jeu direct nous a mis en difficulté et a mis une puissance devant avec laquelle on ne peut pas rivaliser actuellement ».Dans une Ligue 1 aussi homogène et serrée derrière le Paris Saint-Germain, au classement et dans le jeu, il n'en a finalement pas manqué beaucoup à des Girondins, très diminués par les blessures (dix) pour faire tomber le 2e. Dans un sens, c'est encourageant pour eux. Mais, selon un autre point de vue, quand même inquiétant pour le niveau du championnat français…
(1) 8 nuls et 4 défaites entre le 9 février et le 3 novembre 2013. Encore loin du record du club, les 23 matchs entre les 9 décembre 1989 et 16 mars 1991 avec Goethals, Rohr et Gili entraîneurs.
Article : sudouest.fr
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