Les Montois ont été vite dépassés et plus inquiétant, ont vite baissé pavillon face à Biarritz........
Pour qu'il y ait un match, il faut être deux, et les Montois ont été absents des débats, alors seul le score suffit pour en parler......
C'est dans l'attitude que les Montois ont pêché.
Menés, ils ont de suite baissé les bras et les Biarrots, qui n'en demandaient pas tant ont marqué la bagatelle de 5 essais, bien aidés par une défense "portes ouvertes".....
Sans gnac, sans envie, les Landais ne pouvaient espérer mieux.....
Au delà de cette défaite, c'est justement le fait que les joueurs ne donnent pas tout, ne mouillent pas le maillot, qui pose question......
Espérons simplement qu'ils ne trichent pas, car ils n'ont pas le droit, avec une équipe qui, on le sait a des qualités, de se comporter de la sorte....
Ne serait-ce que par respect pour leur public, qui ne les ont jamais lâchés.....
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Et
ce matin, Biarritz et Mont-de-Marsan possèdent donc le même bilan, du
moins en termes de victoires (4)… Le BO, moribond et bonnet d'âne de la
Pro D2 il y a quelques semaines, en a remporté une troisième de rang
hier soir, pour se caler tranquillement dans le ventre mou, où il
pourrait d'ailleurs ne pas rester bien longtemps…
Deux trajectoires se sont croisées à Aguilera et la collision a fait une
victime : le Stade Montois, KO debout après cet échec aux proportions
insoupçonnées. Que les hommes de Christophe Laussucq s'inclinent une
nouvelle fois à l'extérieur, où ils n'ont pas gagné cette saison, n'est
pas forcément une surprise.
Ce qui l'est, c'est le visage qu'ils ont affiché hier. Celui d'une équipe à bout de souffle, battue dans tous les duels, privée de ballons et incapable de réagir au moindre vent contraire.
Trois essais en dix minutes
Symbole de cette déliquescence, les trois essais encaissés en dix minutes à l'entame de la seconde période. Sur le premier, Hamdaoui s'infiltre entre deux plots pour marquer sous les poteaux, puis Otazo se fait intercepter pour un essai de 70 m, avant le bouquet final : Ngwenya esseulé sur son aile qui échappe à quatre Montois pour s'offrir un doublé. Un naufrage. Au cours duquel la défense montoise, la troisième meilleure de Pro D2 avant le match d'hier n'a même pas pu servir de refuge.
Les Montois ne sont finalement restés au contact des Basques que l'espace d'une mi-temps. Et encore…
Dès la deuxième minute, Le Bouhris claquait un drop alors que les partenaires de Chedal-Bornu n'avaient pas encore touché le ballon. Maxime Lucu ajoutait une autre pénalité, avant que Saubusse ne réduise l'écart (6-3, 13e). On ne le savait pas encore, mais il faudra attendre quasiment la dernière minute et une action aussi belle qu'inutile conclue par Ximun Lucu pour que le compteur jaune et noir n'évolue.
Des valeurs envolées
Entre les deux ? Une longue traversée du désert pour des Montois sonnés par l'essai d'Ngwenya juste avant la pause (16-3, 35e), puis achevés par leur début de seconde période. On passera sur le dernier essai de Ruffenach pour ne retenir que le résultat : 44-8, sûrement la plus lourde défaite depuis le retour en Pro D2 il y a deux ans. Lourd mais logique, quand on est autant privé de munitions derrière une mêlée méconnaissable et aussi passif en défense. « Ca fait très mal à la tête, on est complètement passés à côté, résume Vickus Liebenberg. On était venus avec l'envie de faire un coup ici, ou au moins montrer un joli visage, et là c'est un peu honteux ce qu'on vient de faire. »
Alors bien sûr, ce n'est pas encore l'état d'urgence au classement pour les Montois, toujours provisoirement à cinq points du cinquième et dernier qualifiable. Mais rêver d'une demi-finale après une telle performance n'est qu'une illusion. La priorité sera déjà de relever la tête contre Tarbes vendredi…
« J'espère que le ridicule que l'on a ressenti aujourd'hui va les marquer (les joueurs, NDLR), grince Christophe Laussucq. Et si ça ne les marque pas on ne jouera pas avec ces mecs-là, parce que moi j'ai eu honte, j'ai cru qu'on allait en prendre 50 ou 60. J'espère qu'on va réagir et montrer des valeurs qu'aujourd'hui on n'a plus. »
Article : sudouest.fr
Ce qui l'est, c'est le visage qu'ils ont affiché hier. Celui d'une équipe à bout de souffle, battue dans tous les duels, privée de ballons et incapable de réagir au moindre vent contraire.
Trois essais en dix minutes
Symbole de cette déliquescence, les trois essais encaissés en dix minutes à l'entame de la seconde période. Sur le premier, Hamdaoui s'infiltre entre deux plots pour marquer sous les poteaux, puis Otazo se fait intercepter pour un essai de 70 m, avant le bouquet final : Ngwenya esseulé sur son aile qui échappe à quatre Montois pour s'offrir un doublé. Un naufrage. Au cours duquel la défense montoise, la troisième meilleure de Pro D2 avant le match d'hier n'a même pas pu servir de refuge.
Les Montois ne sont finalement restés au contact des Basques que l'espace d'une mi-temps. Et encore…
Dès la deuxième minute, Le Bouhris claquait un drop alors que les partenaires de Chedal-Bornu n'avaient pas encore touché le ballon. Maxime Lucu ajoutait une autre pénalité, avant que Saubusse ne réduise l'écart (6-3, 13e). On ne le savait pas encore, mais il faudra attendre quasiment la dernière minute et une action aussi belle qu'inutile conclue par Ximun Lucu pour que le compteur jaune et noir n'évolue.
Des valeurs envolées
Entre les deux ? Une longue traversée du désert pour des Montois sonnés par l'essai d'Ngwenya juste avant la pause (16-3, 35e), puis achevés par leur début de seconde période. On passera sur le dernier essai de Ruffenach pour ne retenir que le résultat : 44-8, sûrement la plus lourde défaite depuis le retour en Pro D2 il y a deux ans. Lourd mais logique, quand on est autant privé de munitions derrière une mêlée méconnaissable et aussi passif en défense. « Ca fait très mal à la tête, on est complètement passés à côté, résume Vickus Liebenberg. On était venus avec l'envie de faire un coup ici, ou au moins montrer un joli visage, et là c'est un peu honteux ce qu'on vient de faire. »
Alors bien sûr, ce n'est pas encore l'état d'urgence au classement pour les Montois, toujours provisoirement à cinq points du cinquième et dernier qualifiable. Mais rêver d'une demi-finale après une telle performance n'est qu'une illusion. La priorité sera déjà de relever la tête contre Tarbes vendredi…
« J'espère que le ridicule que l'on a ressenti aujourd'hui va les marquer (les joueurs, NDLR), grince Christophe Laussucq. Et si ça ne les marque pas on ne jouera pas avec ces mecs-là, parce que moi j'ai eu honte, j'ai cru qu'on allait en prendre 50 ou 60. J'espère qu'on va réagir et montrer des valeurs qu'aujourd'hui on n'a plus. »
Article : sudouest.fr
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