Le Stade Montois sort miraculeusement victorieux de cette confrontation face au voisin Pyrénéen......
Nous ne retiendrons que les 4 points de la victoire.
Les Montois n'ont pas mérité de l'emporter, ne dominant leur adversaire Pyrénéen que dans les dix dernières minutes du match.
Cependant, les Montois, n'ont jamais baissé les bras et malgré un public déçu par leur prestation, ils ont su redresser la barre pour gagner.
Le Stade Montois vit actuellement un moment difficile sportivement.
Espérons une réaction lors des prochaines rencontres qui vont vite nous emmener en Janvier 2016.
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Le retour en Bigorre a
dû paraître bien long à des Tarbais qui ne sont décidément pas gâtés
par le sort ces derniers temps. Déjà relégués en Fédérale 1 par la
DNACG, ils ont été battus dans les tout derniers instants à Boniface,
comme ils l'avaient été par Albi à domicile il y a une semaine.
Une véritable série noire que les Montois, qui restaient sur trois
défaites en quatre matchs, ont évité de très peu. Ils doivent ce matin
une fière chandelle à leur mêlée, en difficulté depuis plusieurs
semaines et qui leur a offert la victoire hier, grâce à un essai de
pénalité à quelques secondes du coup de sifflet final. C'est d'ailleurs
la seule fois de la soirée où les Montois ont mené au score. Après
l'humiliation à Biarritz vendredi dernier (44-8), on a ainsi longtemps
cru qu'ils avaient touché le fond face à une épatante formation
tarbaise. Alors que les dirigeants et le staff montois avaient usé du
bâton cette semaine pour réveiller leurs troupes, il apparaît désormais
évident qu'ils vont plutôt devoir se pencher au chevet de joueurs en
totale perte de confiance et qui doivent être aidés.
A l'orgueil
Car avant un dernier quart d'heure à l'orgueil qui leur a permis de renverser la tendance (de 9-19 à 21-19), ils ont longtemps étalé toutes leurs lacunes et leurs souffrances. Et si on attendait un vent de révolte après le non-match à Biarritz, ce n'est d'abord qu'une petite brise de mer que les partenaires de Julien Tastet ont été en mesure de proposer. Comme un symbole, c'est le buteur tarbais Laharrague qui lançait les débats. Saubusse égalisait dans la foulée (3-3, 6e) pour initier une bonne période montoise qui n'allait cependant pas se traduire en points. Par deux fois, les jaune et noir choisissaient la pénaltouche sans trouver la faille dans la très dense défense adverse. Un manque de concrétisation qui allait coûter cher.
Car de l'autre côté du terrain, les Bigourdans allaient se montrer d'un réalisme aussi froid que l'atmosphère d'hier soir. Après une chandelle cafouillée par l'arrière-garde montoise, le troisième ligne Garrault pointait ainsi un premier essai en coin (3-8, 20e). Le début de minutes délicates pour les Montois, dominés par un adversaire sans complexe, plus puissant pour prendre l'axe et intelligent dans sans gestion au pied. Et c'est presque logiquement que l'ailier Cocagi doublait la mise (3-13,32e).
La mêlée en action
Sonnés, comme paralysés par l'enjeu, les Montois se montraient incapables de réagir, plombés par un déficit de puissance criant devant et des attaques trop lisibles derrière. Heureusement, la mêlée entrait en action. Elle offrait une munition précieuse à Saubusse, qui ramenait son équipe à 6-13 (32e). Sous les sifflets du maigre public de Boniface (moins de 4000 personnes), les Montois regagnaient les vestiaires avec un retard acceptable de sept points, grâce au coup de pouce d'un Laharrague maladroit face aux perches (sept points oubliés).
C'est d'ailleurs le demi de mêlée Roussarie qui prenait le relais dès la reprise pour plonger un peu plus les Montois dans le doute : 6-16, puis 6-19 (52e). Face à des Tarbais toujours impeccables dans l'occupation, les hommes de Christophe Laussucq semblaient sans solution. Celle-ci est donc finalement venue de leur mêlée, à l'origine des deux essais, dans un dernier quart d'heure qui va considérablement changer le cours de leur saison. L'essentiel est assuré, mais quelle frayeur…
Article : sudouest.fr
A l'orgueil
Car avant un dernier quart d'heure à l'orgueil qui leur a permis de renverser la tendance (de 9-19 à 21-19), ils ont longtemps étalé toutes leurs lacunes et leurs souffrances. Et si on attendait un vent de révolte après le non-match à Biarritz, ce n'est d'abord qu'une petite brise de mer que les partenaires de Julien Tastet ont été en mesure de proposer. Comme un symbole, c'est le buteur tarbais Laharrague qui lançait les débats. Saubusse égalisait dans la foulée (3-3, 6e) pour initier une bonne période montoise qui n'allait cependant pas se traduire en points. Par deux fois, les jaune et noir choisissaient la pénaltouche sans trouver la faille dans la très dense défense adverse. Un manque de concrétisation qui allait coûter cher.
Car de l'autre côté du terrain, les Bigourdans allaient se montrer d'un réalisme aussi froid que l'atmosphère d'hier soir. Après une chandelle cafouillée par l'arrière-garde montoise, le troisième ligne Garrault pointait ainsi un premier essai en coin (3-8, 20e). Le début de minutes délicates pour les Montois, dominés par un adversaire sans complexe, plus puissant pour prendre l'axe et intelligent dans sans gestion au pied. Et c'est presque logiquement que l'ailier Cocagi doublait la mise (3-13,32e).
La mêlée en action
Sonnés, comme paralysés par l'enjeu, les Montois se montraient incapables de réagir, plombés par un déficit de puissance criant devant et des attaques trop lisibles derrière. Heureusement, la mêlée entrait en action. Elle offrait une munition précieuse à Saubusse, qui ramenait son équipe à 6-13 (32e). Sous les sifflets du maigre public de Boniface (moins de 4000 personnes), les Montois regagnaient les vestiaires avec un retard acceptable de sept points, grâce au coup de pouce d'un Laharrague maladroit face aux perches (sept points oubliés).
C'est d'ailleurs le demi de mêlée Roussarie qui prenait le relais dès la reprise pour plonger un peu plus les Montois dans le doute : 6-16, puis 6-19 (52e). Face à des Tarbais toujours impeccables dans l'occupation, les hommes de Christophe Laussucq semblaient sans solution. Celle-ci est donc finalement venue de leur mêlée, à l'origine des deux essais, dans un dernier quart d'heure qui va considérablement changer le cours de leur saison. L'essentiel est assuré, mais quelle frayeur…
Article : sudouest.fr
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