Samedi dernier à Nantes, c'était vraiment nul à ch.... mais hier soir à Chaban contre Rennes, ça ne l'était vraiment pas. Malheureusement pour les Girondins, tout est possible. En concédant leur quatrième résultat… nul consécutif, le sixième sans victoire depuis le 25 février (Lorient, 3-2), ils continuent d'avancer à pas de tortue. Mais gagnent cependant deux places au classement (7e), en profitant des défaites de Reims et Toulouse dans le surplace général pour la cinquième place éventuellement européenne.
Jeudi, le président Triaud s'était invité dans le vestiaire pour demander à ses joueurs « de se lâcher, quitte à prendre des buts ». Cette fois au moins, la consigne a été respectée à la lettre… dans les deux sens.
Alors qu'ils avaient largement ce match en main à l'heure de jeu, grâce à un Diego Rolan épatant, auteur de son premier but sous le maillot bordelais quinze mois après son arrivée d'Uruguay et décisif sur celui de Guillaume Hoarau, ils ont gâché ce petit plaisir retrouvé en quatre minutes chrono. Le temps de laisser Doucouré, alors que l'arbitre assistant empêchait Sertic touché au flanc droit de revenir sur le terrain, et Alessandrini relancer une équipe bretonne à l'agonie.
Deux buts miroir sur les deux seuls tirs cadrés bretons de la soirée, dus selon Francis Gillot à « un manque d'agressivité, de concentration et à une ou deux erreurs de placement. On n'empêche pas de centrer et on ne ferme pas à l'opposé ». « Je ne me l'explique pas. On ne peut pas dire qu'on a reculé ou qu'on a été mis sous pression mais ça suffit pour ne pas gagner », constatait l'entraîneur bordelais « déçu pour (ses) joueurs. Je n'ai rien à leur reprocher C'est vraiment dommage de ne pas avoir pris les trois points alors qu'on avait fait ce qu'il fallait offensivement et dans le jeu ». Cela doit être inscrit dans l'ADN de cette équipe : quand ça fonctionne d'un côté du terrain, ça craque de l'autre.
Bien sûr, c'est encore râlant de ne pas avoir su profiter de l'occasion pour mettre la pression sur Lyon. Mais au moins les Girondins ont-ils été dans le ton d'une 32e journée de Ligue 1 ouverte et offensive. Cela ne suffira sûrement pas pour accrocher l'Europe mais par les temps qui courent, c'est déjà un progrès…dans le jeu.
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