Le Benfica de Rodrigo a remporté la première manche face au Bordeaux d'Obraniak.
Ils n'ont pas démérité mais les Girondins ont perdu la
première manche. Jeudi soir, Bordeaux est reparti de Lisbonne avec une
courte defaite face au Benfica (1-0), lors des huitièmes de finale aller
de la Ligue Europa. Un but contre son camp de Carrasso (21e), sur une
lourde frappe de Rodrigo, a suffi au bonheur temporaire des hommes de
Jorge Jesus. Ceux de Gillot devront s’imposer par deux buts d’écart au
retour dans une semaine, ou 1-0 puis aux tirs au but, pour accéder aux
quarts de finale de la compétition.
Pour voir les quarts de finale, Bordeaux devra marquer deux buts de plus que Benfica la semaine prochaine à Chaban-Delmas. Même si les Portugais ont fixé leur championnat national, dont ils sont leaders avec deux points d’avance sur le FC Porto, comme priorité n°1 de leur fin de saison, ils ne devraient certainement pas lâcher une qualification qui leur tend les bras. Benfica entretiendrait alors sa réputation de coupeur de têtes de clubs français en Ligue Europa puisqu’il a éliminé Marseille (2010) et deux fois le Paris Saint-Germain (2007 et 2011), à chaque fois au stade des 8e de finale.
Bordeaux n’a pas encore rejoint l’OM et le PSG dans le cimetière lisboète. Avec plus de précision dans le dernier geste et plus de réussite, les Bordelais auraient même pu accrocher un bon résultat nul. Après un début de rencontre encourageant, Bordeaux s’est retrouvé mené au score dès la 21e minute. Rodrigo, à l’entrée de la surface, décochait une frappe du gauche puissante, le ballon s’écrasait d’abord sur la barre transversale avant de rebondir sur la main de Carrasso et filer dans le but (1-0, 21e).
Ce coup du sort aurait pu mettre un sérieux coup derrière la tête des Girondins. Au lieu de cela, ils ont continué à produire du jeu et à s’approcher dangereusement du but d’Artur, le gardien portugais. Mais Obraniak (44e), Plasil (65e), Traoré (70e) et Ben Khalfallah (89e) manquaient de justesse dans la conclusion de leurs actions. En face, les joueurs de Jorge Jesus se contentaient de ce résultat. Pas le public qui sifflait son équipe à la fin du match. Sans doute conscient que Bordeaux garde encore de l’espoir.
Francis Gillot, le technicien du club au scapulaire, s'est exprimé en conférence de presse. "Quand on perd, on ne peut pas dire que l’on est content. Le match retour sera compliqué. Benfica reste une grosse équipe, a-t-il notamment déclaré dans des propos relayés par le site officiel des Girondins. Mais nous pourrons nous appuyer sur ce match. Dans le football, le principal est quand même de marquer des buts et, aujourd’hui, encore, nous n’en marquons plus."
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