Le Stade Montois n'a rien lâché malgré la défaite.....
Le Stade Montois a dominé dans l'ensemble les débats, surtout en seconde période.
Mais dominer n'est pas gagner.
Balbutiant leur rugby en première période, les Montois ont été puni par la rapidité d'exécution de l'équipe catalane.
Mais en seconde période, avec notamment un changement à l'ouverture, Mont-de Marsan a joué au rugby et aurait même pu l'emporter avec un peu plus de réalisme, de chance et d’impartialité de l'arbitre.
Trop de paramètres qui expliquent cette défaite, lourde par le score mais pas visible sur le terrain.
Trois essais pour Perpignan contre deux pour le Stade Montois qui auraient bien pu en marquer deux de plus avec un peu plus de chance et d'adresse.
Les montois ont, en tout cas, été valeureux et ont fait honneur à leur maillot devant un public encore présent.....
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Cinq essais validés, trois non validés par la vidéo (deux à l'USAP, un
au Stade), du panache, des relances, du cœur et du combat. Voilà en
substance le contenu d'un match de rugby magnifique, disputé sur la
pelouse d'un stade Guy-Boniface toujours privé de sa statue. Mais, si on
se place dans la peau du supporter jaune et noir hier, c'est le méchant
qui a gagné, la superpuissance qui a triomphé du petit poucet. Une
histoire qui se répète à Mont-de-Marsan, et qui finit toujours aussi
mal.
L'ailier Ximun Lucu soulignait dans les vestiaires, encore tout sonné par le coup de David Marty à la 78e minute : « Ca a été un match âpre, face à une équipe très solide. En première mi-temps, on les a un peu trop regardés. Les 25 premières minutes notamment. On a couru après le score, on réussit une bonne deuxième mi-temps durant laquelle on arrive à revenir à la marque. Puis on prend un nouveau coup de massue avec cet essai à la 60e. C'est vraiment dommage, on a beaucoup de regrets. »
Ces regrets éternels d'une saison montoise qui n'en finit plus. « On est
jamais loin, poursuit Lucu, mais c'est peut-être ce qui nous manque
dans le très haut niveau, de finir nos actions comme les Perpignanais le
font. Eux, ils ont une occasion en deuxième mi-temps et ils tuent le
match. Nous, on revient à 21-17, et on n'arrive pas à conclure. »
Incapables de conclure
C'est là le véritable tournant, l'heure de jeu. Petit rappel du premier acte : l'USAP a dominé. Piukula, a inscrit le premier essai sur interception d'une mauvaise passe (19e) puis Romain Taofifenua, lui, le natif de Mont-de-Marsan, fils d'un ancien troisième ligne aile jaune et noir, a planté la deuxième banderille. Et les hommes de Delpoux ont eu quelques largesses les privant d'un avantage plus conséquent à la pause. Les Montois ont su rester dans le match, et un essai de filou de Ricaud à la 36e, a d'abord réveillé tout ce beau monde de Boniface. Les Montois ont pris la deuxième période par le bon bout. Avec grinta et envie. Et après la sortie pour dix minutes de Tuilagi pour antijeu manifeste (46e), ils sont tout près d'inscrire un deuxième essai, condamné par un nouvel en-avant, énième maladresse. Mais le courage est enfin récompensé quand, après un excellent travail des avants, c'est Lucu en bout de ligne qui aplatit (15-21) et Vignau-Tuquet qui transforme (17-21).
On croit alors que le cœur va dominer la puissance. Mais c'est sans compter sur des Catalans sûrs de leurs forces et au réalisme redevenu froid. Un nouvel essai de Sébastien Taofifenua va doucher les ambitions landaises, et comme James Hook est impeccable au pied, le score prend de l'ampleur. Pour au final, une différence comptable assez large. Le pilier Alexandre Menini, excellent hier, explique cette différence « par leur densité physique, leur capacité à jouer les ballons après contacts, à mettre du volume. On a subi sur les placages, ça les a mis dans l'avancée ».
Pour les Montois, désormais en Pro D2, l'objectif « sera de gagner le plus de matches possibles » selon Menini. C'est malheureusement tout le paradoxe montois, mais il y a parfois des défaites qui sont plus agréables à regarder que des succès.
L'ailier Ximun Lucu soulignait dans les vestiaires, encore tout sonné par le coup de David Marty à la 78e minute : « Ca a été un match âpre, face à une équipe très solide. En première mi-temps, on les a un peu trop regardés. Les 25 premières minutes notamment. On a couru après le score, on réussit une bonne deuxième mi-temps durant laquelle on arrive à revenir à la marque. Puis on prend un nouveau coup de massue avec cet essai à la 60e. C'est vraiment dommage, on a beaucoup de regrets. »
Incapables de conclure
C'est là le véritable tournant, l'heure de jeu. Petit rappel du premier acte : l'USAP a dominé. Piukula, a inscrit le premier essai sur interception d'une mauvaise passe (19e) puis Romain Taofifenua, lui, le natif de Mont-de-Marsan, fils d'un ancien troisième ligne aile jaune et noir, a planté la deuxième banderille. Et les hommes de Delpoux ont eu quelques largesses les privant d'un avantage plus conséquent à la pause. Les Montois ont su rester dans le match, et un essai de filou de Ricaud à la 36e, a d'abord réveillé tout ce beau monde de Boniface. Les Montois ont pris la deuxième période par le bon bout. Avec grinta et envie. Et après la sortie pour dix minutes de Tuilagi pour antijeu manifeste (46e), ils sont tout près d'inscrire un deuxième essai, condamné par un nouvel en-avant, énième maladresse. Mais le courage est enfin récompensé quand, après un excellent travail des avants, c'est Lucu en bout de ligne qui aplatit (15-21) et Vignau-Tuquet qui transforme (17-21).
On croit alors que le cœur va dominer la puissance. Mais c'est sans compter sur des Catalans sûrs de leurs forces et au réalisme redevenu froid. Un nouvel essai de Sébastien Taofifenua va doucher les ambitions landaises, et comme James Hook est impeccable au pied, le score prend de l'ampleur. Pour au final, une différence comptable assez large. Le pilier Alexandre Menini, excellent hier, explique cette différence « par leur densité physique, leur capacité à jouer les ballons après contacts, à mettre du volume. On a subi sur les placages, ça les a mis dans l'avancée ».
Pour les Montois, désormais en Pro D2, l'objectif « sera de gagner le plus de matches possibles » selon Menini. C'est malheureusement tout le paradoxe montois, mais il y a parfois des défaites qui sont plus agréables à regarder que des succès.
Article : sudouest.fr
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