Premier match et première victoire pour les Girondins à Montpellier.........
Le Bordeaux version Sagnol faisait ses débuts sur la pelouse de Montpellier.
Test pas très facile pour une première journée et un baptême qui aurait pu paraître piégeux.
Sertic a même été replacé en défense centrale.
Mais Bordeaux est mieux rentré dans la partie et a dominé la première période en inscrivant un joli but par Diabaté en détournant un centre de Poundjé.
En seconde période, Montpellier a bien essayé de revenir au score mais Carrasso s'est montré solide dans ses buts.
Pour une fois, et cela n'est pas coutume, Bordeaux a su tenir ce score jusqu'à la fin du match.
Un début prometteur et une victoire encourageante pour les Girondins.
Le prochain match face à Monaco sera d'une autre facture, face à l'un des épouvantails de la Ligue1.
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Le match des Girondins, samedi soir à Montpellier, peut être lu de deux façons différentes. Les mauvaises langues diront qu'après avoir fait le plus dur en ouvrant le score, Bordeaux n'a plus fait grand chose du ballon et passé le plus clair de son temps à subir le match. Les positivistes, eux, feront remarquer qu'au moins, contrairement à la saison dernière, Bordeaux n'a pas laissé filer de points. Et finalement, les deux courants de pensée auront raison.
Car les Girondins sont bel et bien repartis de Montpellier avec les trois points, les premiers de Willy Sagnol à la tête de sa nouvelle équipe. Et si le coach a changé, si l'équipe a subi quelques modifications (elle évolue en 4-3-3), personne n'aura décelé de vrai et profond changement entre le Bordeaux de Gillot et celui de Sagnol, dans l'impression globale dégagée. Il ne paraît pas serein, lorsqu'il mène, loin de là, et semble perdre la moitié de ses capacités techniques quand il doit tenir le ballon et le score.
Difficile, néanmoins, de bouder son plaisir : commencer une saison par une victoire n'est jamais anodin, surtout quand l'entraîneur vient d'arriver. Récemment, Jean Tigana et Francis Gillot n'y étaient pas parvenus, contrairement à Laurent Blanc et donc Willy Sagnol. Pour le moral de l'équipe, qui avait fini épuisée mentalement et physiquement la saison dernière, c'est aussi idéal, même si le succès vient en récompense d'une partie jamais maîtrisée en dehors d'une première demi-heure flamboyante.
Très verticaux, emmenés par un milieu de terrain souverain et délaissé par Sertic, reculé en défense centrale aux côtés de Sané, les Girondins ont étouffé leurs adversaires. D'autant que, devant, Diabaté faisait à peu près ce qu'il voulait dans les airs, au sol, et les deux en même temps. Il a d'abord buté sur Jourdren (13e), mais s'est offert un premier but très acrobatique, en reprenant du pied un centre pourtant haut de Poundjé (16e). Un but presque "zlatanesque" qui ne vaudra sans doute pas autant d'égards à Diabaté que le Suédois peut en recevoir sur ce genre de prouesses.
Dans la foulée, Maurice-Belay, intenable depuis le coup d'envoi, s'est offert un petit numéro dans l'axe mais n'a pu conclure autrement que par une frappe trop molle (19e). Bordeaux était à sa main. Mais c'était sa dernière occasion du match, car une fois la demi-heure passée, il n'a plus joué, sinon pour subir, défendre et résister, tant bien que mal.
Cela s'est joué à peu, parfois à une parade de Carrasso près, sur une tête de Lasne (43e) ou de Bérigaud (81e), souvent à quelques centimètres, quand Hilton a manqué le ballon de peu (41e), quand Mounier a vu sa frappe longer le but bordelais (63e) ou quand Faubert a failli dévier un coup-franc dans ses propres cages (67e). Contre Monaco, dimanche prochain, le destin ne se montrera peut-être pas aussi clément. Mais chaque match a sa propre histoire, et Willy Sagnol a commencé la sienne de la plus belle des manières, en tout cas sur le plan comptable.
Article : sudouest.fr
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