Le Stade Montois peut-être fier de son match, la victoire est encore passée très près !
Le Stade Montois, avec beaucoup de cœur, aurait pu l'emporter face à l'ogre Toulousain.
Très impliqués devant, avec une défense et un courage énormes, les Montois auraient pu créer l'exploit.
La faute à ces petites choses qui séparent encore le petit, du grand.
Non, cela n'est pas pour cette fois que David terrassera Goliath.
Une touche parfois défaillante, des décisions encore litigieuses, la chance qui fuit, tous ces ingrédients là manquent encore au Stade Montois pour remporter enfin cette victoire à domicile.
Pourtant, la seconde mi-temps a été largement dominée par les locaux.
Il faudra s'appuyer sur ce genre de performance pour enfin goûter à la victoire à la maison.
Les joueurs le méritent bien.
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On ne dira jamais assez combien les Montois sont vaillants,
quelque soit l’adversaire et le moment de la saison. Les hommes de
Julien Tastet
se battent, beaucoup, mais ne sont que trop rarement récompensés. Cette
philosophie s’est malheureusement vérifiée face au champion de
France
en titre, où le bonus défensif arraché apparaît bien mince au regard
des efforts fournis. Ragaillardi par sa victoire à Castres (16-18), le
Stade toulousain
était venu à Mont-de-Marsan pour enchaîner. Ils ont eu un mal
incroyable à contenir les assauts montois en seconde période et ont
frisé la correctionnelle.
En première mi-temps, le Stade toulousain n’a jamais réussi à
creuser un écart important au stade Guy-Boniface. La faute, d’abord, à
la volonté landaise qui n’a jamais voulu céder un pouce de terrain,
avant de profiter de ses ballons pour occuper le camp adverse. Cette
résistance était récompensée par la botte de Thibaut Duvallet (3e, 26e).
Toulouse ne menait alors qu’à la faveur de l’essai de son
talonneur-entraîneur-joueur international,
William Servat. Sur une prise de balle en touche de
Yannick Nyanga,
le maul toulousain partait derrière la ligne son talonneur sans
sourciller (12e, 3-10). Mais dans le jeu, c’est probablement le seul
mouvement rouge et noir qui mériterait d’être mis en exergue.
Mont-de-Marsan frôle l’exploit
Toulouse a balbutié son rugby, commettant beaucoup d’en-avant et
concédant énormément de pénalités. Indigne d’un champion de France
bientôt lancé à l’assaut de la qualification en H Cup. En fin de match,
il était même pénalisé en mêlée (68e) et
Clément Poitrenaud
trouvait une touche directe (72e). En mêlée d’ailleurs, les pénalités
ont fusé contre les deux packs, sans que l’un ou l’autre ne puisse
asseoir sa domination.
Si Mont-de-Marsan était dominé lors du premier acte, notamment
physiquement, il a inversé la tendance en deuxième période. C’est bien
le Stade montois qui s’est montré le plus dangereux d’un bout à l’autre
de la mi-temps. Pire, la victoire était à portée de main. Si les Montois
ont marqué douze points au pied, ils ont également loupé cinq
tentatives de but. Duvallet a manqué le cadre à trois reprises (49e,
52e, 55e), tandis que
Jean-Baptiste Claverie
– impressionnant de loin la semaine dernière contre Biarritz – manquait
deux pénalités lui aussi (59e, 77e). C’est pourtant sa botte qui
faisait revenir le Stade montois dans les clous du bonus défensif (71e,
73e, 9-16 puis 12-16). Avec plus de réussite, les Landais auraient pu
décrocher leur premier succès de la saison à domicile. Mais comme à
chaque fois, ils ont échoué de peu, montrant un visage étincelant de
rage et d’envie. Ce n’est que partie remise.
Article : rugbyrama.fr