Trop fébriles en fin de match, Bordeaux a concédé le nul.....
Les Girondins ont manqué une belle occasion de l'emporter à Lyon.
Menant 1 à 0 ( But d'Obraniak ), et en supériorité numérique suite à l'expulsion de Lacazette, Bordeaux avait les cartes en main pour gagner cette rencontre.
Mais les Girondins ont joué "petit bras" et ont été fébriles en fin de rencontre.
Pire, ils ont concédé le nul dans les arrêts de jeu alors que Lyon ne s'était jamais montré dangereux durant la partie.
Par manque de maitrise, les Bordelais ont encore gâché une belle occasion de se donner de l'air au classement......
Un scénario qui n'a rien d'étonnant pour une équipe qui manque cruellement de confiance et qui par manque de réalisme ( Diabaté a vendangé trois occasions franches ) se sont bercé d'illusions.....
Incroyable..... mais pas pour Bordeaux.....
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Du courage, des nerfs et de la maîtrise de soi. Voilà ce qu'il faut pour supporter les Girondins de Bordeaux après leur match nul à Lyon ce dimanche soir.
Car les Bordelais ont touché du doigt une victoire que peu leur auraient promis avant cette rencontre, grâce à un but d'Obraniak, oublié au deuxième poteau sur un centre de Saivet (62e). Et il s'en est fallu de quelques secondes et d'une défense complètement en panique sur un ballon anodin pour que Jimmy Briand vienne doucher les espoirs girondins (90e+2) alors que tout le monde se voyait déjà rentrer aux vestiaires à 0-1.
Il fallait voir la rage d'Henri Saivet, les cris noyés dans le désespoir
de Francis Gillot à l'attention de ses joueurs après cette égalisation,
pour être sûr que Bordeaux venait là de laisser passer sa chance. Dans
un match d'un niveau technique assez faible mais globalement intense
dans l'engagement, ils ont d'abord subi la première période avant de
davantage mettre le pied sur le ballon en seconde.
On repensera, du coup, à la tête juste à côté de Diabaté (63e) puis à ses tergiversations face à Lopès et Bisevac (76e). A 1-0, Bordeaux n'aurait pas dû céder, même si la pression lyonnaise s'est faite plus intense en fin de match. Bordeaux, surtout, n'aurait pas dû jouer aussi petit bras, à la baballe, face à une équipe aux abois défensivement et amputée par le carton rouge.
Les regrets sont là aussi, dans la gestion d'un match largement à sa portée. Comment expliquer que personne, sur le banc ou sur la pelouse, n'ait réussi à faire éviter une issue que l'on devinait presque autant qu'on la craignait ? Lyon n'y était plus, donnait l'impression d'accepter la défaite, et Bordeaux lui a offert ce point sur un plateau d'argent en refusant de faire le nécessaire pour conserver ou aggraver son avance.
Les regrets sont d'autant plus considérables que l'OL a joué plus de 20 minutes à 10, après l'expulsion pour deuxième carton jaune de Lacazette (68e). Mais les Bordelais semblent avoir un moral en mousse en plus d'une défense en bois. Car en dépit de progrès constatés dimanche soir, on a du mal à se souvenir d'autre chose que de cette passivité sur l'action de l'égalisation.
La lecture du classement fait mal, forcément : scotchés à cette 15e place, les Bordelais seraient 10e s'ils avaient tenu le coup. Ou plutôt, s'ils avaient fait le nécessaire.
Car les Bordelais ont touché du doigt une victoire que peu leur auraient promis avant cette rencontre, grâce à un but d'Obraniak, oublié au deuxième poteau sur un centre de Saivet (62e). Et il s'en est fallu de quelques secondes et d'une défense complètement en panique sur un ballon anodin pour que Jimmy Briand vienne doucher les espoirs girondins (90e+2) alors que tout le monde se voyait déjà rentrer aux vestiaires à 0-1.
On repensera, du coup, à la tête juste à côté de Diabaté (63e) puis à ses tergiversations face à Lopès et Bisevac (76e). A 1-0, Bordeaux n'aurait pas dû céder, même si la pression lyonnaise s'est faite plus intense en fin de match. Bordeaux, surtout, n'aurait pas dû jouer aussi petit bras, à la baballe, face à une équipe aux abois défensivement et amputée par le carton rouge.
Les regrets sont là aussi, dans la gestion d'un match largement à sa portée. Comment expliquer que personne, sur le banc ou sur la pelouse, n'ait réussi à faire éviter une issue que l'on devinait presque autant qu'on la craignait ? Lyon n'y était plus, donnait l'impression d'accepter la défaite, et Bordeaux lui a offert ce point sur un plateau d'argent en refusant de faire le nécessaire pour conserver ou aggraver son avance.
Les regrets sont d'autant plus considérables que l'OL a joué plus de 20 minutes à 10, après l'expulsion pour deuxième carton jaune de Lacazette (68e). Mais les Bordelais semblent avoir un moral en mousse en plus d'une défense en bois. Car en dépit de progrès constatés dimanche soir, on a du mal à se souvenir d'autre chose que de cette passivité sur l'action de l'égalisation.
La lecture du classement fait mal, forcément : scotchés à cette 15e place, les Bordelais seraient 10e s'ils avaient tenu le coup. Ou plutôt, s'ils avaient fait le nécessaire.
Article : sudouest.fr
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