Les Girondins ont résisté jusqu'au bout de leur force face à une belle équipe Lyonnaise qui finit par s'imposer en prolongation, malgré une ouverture du score Bordelaise.
Voilà, l'aventure en Coupe de France est terminée pour les Girondins. Elle s'est achevée en huitièmes de finale, au bout des prolongations dans la nuit sibérienne d'un stade Gerland à moitié désert, sur la victoire incontestable d'une souveraine équipe de Lyon. Après s'être heurtée pendant 90 minutes à la virtuosité de Carrasso, elle finit par imposer sa supériorité physique et technique à ses hôtes harassés. Dont l'espoir manifeste de passer aux tirs au but s'effondra face à la puissance et l'efficacité offensive de toute l'équipe.
On ne peut rien reprocher aux Girondins qui firent ce qu'ils purent et s'inclinèrent simplement face à plus fort qu'eux. Ils subirent la loi d'une équipe qui, comme prévu, avait fait tourner son effectif mais fit entrer toute sa division offensive en cours de match, pour forcer la décision après le temps réglementaire.
Eux aussi avaient fait tourner en laissant Nguemo et Maurice-Belay sur le banc, au profit de Sertic et Gouffran. Ils firent illusion en première période et réussirent même à ouvrir le score sur une balle récupérée par Gouffran dans les pieds de Koné, qui permit à Jussiê de réussir son numéro habituel (23e). Ce fut pratiquement leur seule occasion de la partie. Ils connurent alors une bonne période mais l'OL égalisa sur un ballon de Gourcuff qui loba Planus. Carrasso repoussa d'abord la tête d'Ederson mais ne put rien faire sur le tir de Lacazette à bout portant (36e).
Dès lors, Bordeaux n'exista plus et ne fit qu'écoper face aux assauts lyonnais ne s'en sortant que grâce au talent de Carrasso qui, par ses parades inspirées, tint en respect les attaquants de l'OL. Mais l'Avignonnais finit par craquer deux fois dans les prolongations, devant les hommes frais Gomis (96e) et Briand (119e), lesquels profitèrent des largesses de Bordelais éreintés. « On n'arrivait pas à prendre le ballon, on n'arrivait pas à le garder », admit Gillot. « Mais je n'ai pas effectué de changement parce qu'il y avait un partout et que l'on était bien en place. Il n'y avait aucune raison. » Il pesta aussi contre le carton rouge dont Cris, selon lui, aurait dû écoper pour avoir retenu Gouffran à la 85e. Mais cela aurait-il vraiment changé le match ?
photo sud-ouest.fr
CR BY DUKE
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