Bordeaux doit se contenter du match nul alors qu'ils ont eu des occasions nettes de but......
Malgré un Bordeaux dominateur, le nul est venu s'imposer aux deux équipes.
Pourtant les Girondins en trouvant notamment la transversale auraient pu espérer mieux.
Il faudra se contenter encore une fois du partage des points alors que la victoire tendait les bras aux Bordelais......
Rageant.
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La synthèse
Les Girondins ont manqué jeudi soir à Kazan une belle occasion d'engranger trois points précieux dans ce groupe B de la Ligue Europa. Ils ont été tenus en échec (0-0) par une équipe russe qui leur était inférieure et face à laquelle ils se sont procurés plusieurs occasions nettes. Il faudra gagner face à Sion le 22 octobre pour continuer à entrevoir la qualification. Les Suisses ramené le nul d'Anfield face à Liverpool (1-1).Le résumé
Comme face à Lyon le week-end passé (3-1), les Girondins ont été déterminés à prendre le jeu à leur compte. Logique : en dehors du milieu Carlos Eduardo et de l'attaquant Portnyagin, le Rubin Kazan souffre un déficit technique évident qu'il tente de compenser par un engagement de tous les instants. Demandez donc à Clément Chantôme, dont les mollets et l'arcade sourcilière se souviendront longtemps de ce périple à quelque 4200 km du Haillan.L'ancien Parisien, jamais déstabilisé, a pris le jeu à son compte et l'a orienté à sa guise, en étirant au maximum le bloc adverse. Les deux actions construites les plus dangereuses côté bordelais sont d'ailleurs venues des côtés : une tête de Jussiê juste au-dessus après un centre de Maurice-Belay (7e) et une frappe de Guilbert juste à côté de la lucarne après un magnifique mouvement collectif parti de la gauche et conclu à droite (14e).
Mais la plus grosse occasion girondine est venue d'un coup-franc de Saivet, qui a vu son ballon enroulé s'écraser sur la transversale (34e). Kazan, en dehors d'une frappe de Kuzmin repoussée par Carrasso (29e), n'a pu que subir les bonnes intentions bordelaises. Et a tout à fait incarné l'idée qu'on se faisait d'une équipe en crise, seulement 12e de son championnat.
La mi-temps a eu un effet assez terrible sur le niveau technique de la rencontre, qui ne tutoyait déjà pas des sommets puis qui s'est effondré jusqu'aux entrées conjuguées de Khazri et Plasil à l'heure de jeu. Ce n'est pas un hasard s'il n'a alors fallu que quelques minutes aux Girondins pour se montrer de nouveau dangereux : la tête de Crivelli est retombée sur la barre (65e) et sa reprise sur un centre de Pallois est passée à côté (69e).
Le match a peut-être basculé à 15 minutes de son terme, lorsque M. Mazeika a d'abord refusé d'accorder à Kazan un pénalty qui s'imposait pour un accrochage de Yambéré sur Kanunnikov. Puis, dans la foulée, il a expulsé Kislyak pour une semelle sur Saivet. Malgré une ultime tentative de Chantôme (90e+2), Bordeaux n'a pas su profiter de sa supériorité numérique pour aller chercher un succès qui lui aurait permis de faire un grand pas vers la qualification.
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