Bordeaux n'a pas fait illusion à Paris et s'enfonce dans la médiocrité........
Les Girondins n'ont pas fait illusion et ont été dominés tout au long de la rencontre.
On se rend compte du fossé qu'il y a entre une équipe comme Paris, et celle de Bordeaux avec un effectif qui manque de réels talents.
Les Bordelais avec une équipe que l'on va qualifier, d'expérimentale, a totalement déjoué.
Contre Paris, il ne fallait pas improviser et les Girondins l'ont payé cash.
Trois buts n'est pas cher payé pour les Parisiens.
Bordeaux, recroquevillé dans son camp et ne parvenant pas à faire plus de trois passes pour se sortir de la nasse, a montré ses limites.
Il faudra montrer autre chose si les Bordelais veulent rester dans le premier tiers du classement......
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La synthèse
Battus (3-0) au Parc des princes par le Paris SG qui a bénéficié de deux penalties transformés par Lucas, les Girondins de Bordeaux ont montré trop peu de choses pour espérer mieux. Ils perdent leur troisième place au profit de Nantes, vainqueur à Evian dans la soirée. Lyon, Saint-Etienne, voire Metz ou Lille qui jouent tous dimanche peuvent également leur griller la politesse.Le résumé du match
Même si le PSG est loin d'afficher un niveau de jeu exceptionnel, son début de rencontre en demi-teinte est suffisant pour monopoliser le ballon. Lucas régale côté droit, Verratti multiplie les centres et Matuidi donne des frissons à l'arrière garde girondine. Heureusement, Pallois, toujours bien placé, veille au grain.Le défenseur central bordelais est omniprésent. Il se trouve même à la réception d'un coup franc de Khazri, mais sa tête est mal ajustée (19e).
En dépit de leurs occasions, les hommes de Laurent Blanc ne convainquent pas. Pas plus que les Girondins, d'ailleurs, qui se montrent incapables d'aligner trois passes.
Van der Wiel va alors leur venir en aide. En s'essuyant la semelle sur le talon d'Achille de Khazri, l'arrière droit parisien est expulsé. Tony Chapron n'hésite pas une seconde au moment de sortir le carton rouge direct (28e). L'ennui c'est que, dans sa logique, l'arbitre ne tergiverse pas plus dix minutes plus tard lorsqu'il s'agit, pour lui, de sanctionner Poko, dont l'intervention ratée se transforme en tacle sur le genou de Verratti (38e).
Pour inaugurer cette confrontation à 10 contre 10, David Luiz frappe un coup franc qui heurte l'intérieur du poteau de Carrasso, battu sur ce coup-là. Le portier bordelais ne va pas non plus chercher le ballon au fond de ses filets alors que Thiago Silva et Verratti à deux mètres du but grand ouvert, se gênent au moment de reprendre le cuir (44e). Mais c'est bien sur le score de 1-0 que le pause est sifflée. Car M. Chapron a accordé un penalty au PSG pour une faute de Yambere sur Verratti, et Lucas n'a pas tremblé au moment de frapper (1-0, 45e+3).
Le Brésilien se montre légèrement plus nerveux dès la reprise sur un nouveau penalty, après que Pallois l'a accroché par le maillot dans la surface. Même si Carrasso touche le ballon, celui-ci finit sa course puissante au fond des filets (2-0, 50e). Dès lors, le PSG n'a plus qu'à gérer tranquillement son avantage, face à des Bordelais désespérément inoffensifs, en dehors d'un extérieur du pied acrobatique de Sala sur un centre en profondeur de Khazri (73e). Pire, le PSG va aggraver la marque sur un centre de Matuidi repris au premier poteau par Lavezzi (3-0, 81e).
Le(s) fait(s) du match
Tony Chapron a complètement changé la face du match, sans qu'on puisse vraiment le lui reprocher d'ailleurs. Deux cartons rouges directs en moins de dix minutes sortis à l'encontre de Van der Wiel puis Poko, deux penalties en faveur du PSG juste avant puis juste après la mi-temps, l'arbitre n'a rien laissé passer. Très près des actions, il a parfaitement tenu les débats. Certes, les Girondins pourront épiloguer sur le deuxième penalty, mais Pallois a bel et bien tiré le maillot de Lucas. Quant à l'expulsion de Poko, si elle est sans doute sévère, elle s'inscrit dans la logique de M. Chapron. À noter qu'en conférence de presse, le milieu bordelais a nié avoir touché Verratti. "Il joue bien le coup. On s'attendait à ce que l'arbitre essaie de compenser".Un homme dans le match
Cédric Yambere, 23 ans, capitaine de la CFA fêtait sa première apparition en pro. Directement titulaire au sein de la défense bordelaise dans le grand bain du Parc des Princes, le pari de Willy Sagnol était osé !Sans son nom floqué dans le dos, mais avec l'emblématique numéro 33 sur le maillot, le garçon a fait preuve d'application, bénéficiant de l'excellente couverture de Pallois. On lui doit notamment une intervention décisive pour repousser un plat du pied de Verratti (25e). Hélas, alors que la mi-temps était imminente, Yambere a déséquilibré l'Italien dans la surface de réparation. Une faute certes légère mais réelle, que ne pouvait manquer de siffler le tatillon Tony Chapron. En fin de match, il a ôté le ballon des pieds de Lavezzi qui visait le doublé. Malgré l'ampleur du score, voilà une première très encourageante !
La déclaration
Willy Sagnol, entraîneur des Girondins de Bordeaux : "Sur l'expulsion de Poko, on peut épiloguer mais quand le directeur de jeu estime qu'un tacle par derrière et un tacle par devant c'est la même chose, soit on change les lois du jeu, soit on accepte. Si ce rouge est mérité alors il faut faire de la danse ou du patinage artistique. On peut l'interpréter comme on veut. Le carton rouge était dans sa main avant même que Verratti soit tombé."Article : sudouest.fr
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