Bon point pris à Saint-Etienne pour les Girondins......
Bordeaux, avec une équipe remaniée pris un bon point à Saint-Etienne, un concurrent direct du haut du tableau.
Avec beaucoup de jeunes sur la pelouse, Bordeaux a beaucoup subi et aurait même pu faire un hold-up en fin de match si l'arbitre avait sifflé un pénalty sur la dernière action de Maurice-Belay.
Mais avouons-le, cela n'aurait pas été mérité.
Pour une fois, c'est Bordeaux qui a su revenir au score suite à un but de l'attaquant néerlandais de St Etienne que l'on nommera Ricky (31').
Ilori, le défenseur portugais prêté par Liverpool, a répliqué quelques minutes après (39') sur un coup de pied arrêté, reprenant de l'épaule une reprise de Poko.
Rien ne sera plus marqué.
Saint-Etienne a ensuite buté sur une défense bien regroupée et un carrasso très "incisif" dans sa surface.......
Bordeaux reste dans la course en haut du tableau et c'est bien là le principal.......
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La synthèse
L'Olympique de Marseille reste seule en tête de la Ligue 1 à l'issue de la 7e journée. Ses poursuivants, Saint-Etienne et Bordeaux n'ont pu se départager au stade Geoffroy-Guichard (1-1) à l'issue d'une rencontre pourtant dominée par les Verts, notamment en première mi-temps. Un but de Ilori a permis aux Girondins de ne pas avoir fait le déplacement à vide.Le résumé
Juste avant le coup d'envoi, un pétard explose juste à côté de l'oreille gauche de Cédric Carrasso. Juste de quoi donner le ton. Car c'est un enfer que vivent les Bordelais en première mi-temps. Avec leur équipe expérimentale et considérablement rajeunie (Ilori, Poko, Kaabouni, Touré, Sala), ils ne respirent pas un instant pendant près d'une demi-heure.Pourtant, ce sont bien les Girondins qui se créent la plus belle occasion de ce début de match. Khazri, dans le dos de la défense hérite d'une belle passe en profondeur et reprend à bout portant de la cuisse, mais Ruffier détourne comme il peut d'un réflexe (27e).
Mais logiquement, ce sont les Verts qui ouvrent le score. Sur la gauche, Tabanou déborde jusqu'à la ligne et parvient à centrer malgré la présence de Faubert. Au premier poteau, Van Wolfswinkel s'élève et place une belle reprise de volée de l'intérieur du pied gauche, que Carrasso repousse sur son propre poteau. Le ballon termine au fond des filets (1-0, 31e).
Dès lors, on se dit que la soirée girondine sera pénible. D'autant que Carrasso repousse du bout des doigts une frappe de Gradel sur son équerre (37e). Mais, curieusement et contre le cours du jeu, Bordeaux va égaliser. Sur un corner, Clerc dégage de la tête, directement sur Pallois à l'entrée de la surface. la reprise de celui-ci échoue sur Tiago Ilori, complètement seul à un mètre des buts, sur la droite. Le Portugais place un coup de tête (ou d'épaule) qui bat Ruffier (1-1, 39e).
C'est bien payé pour des Girondins qui, décidément marquent à chacun de leurs matches.
En seconde période, Willy Sagnol décide d'endormir Geoffroy-Guichard. Installant un faux rythme, son équipe laisse l'ASSE à distance respectable de ses buts et, en dehors d'une bonne tête de Van Wolfswinkel qui passe au-dessus, les occasions vertes se font rares. Le match sombre alors dans l'ennui, mais qu'importe pour Bordeaux qui a économisé sans casse plusieurs de ses joueurs majeurs en vue de la réception de Rennes dimanche au stade Chaban-Delmas (14 heures).
Seul regret, pendant le temps additionnel, Maurice-Belay est déséquilibré par Ruffier dans la surface de réparation. L'arbitre ne siffle pas le penalty qui semblait s'imposer. Pour une fois que Bordeaux peut se plaindre...
L'homme du match
Il n'a pas spécialement fait preuve d'une grande assurance alors qu'il était chargé de remplacer Lamine Sané. Mais Tiago Ilori ne semble pas homme à baisser les bras. Même au plus fort de la domination stéphanoise, le portugais prêté par Liverpool n'a jamais paniqué. Surtout, il s'est fait fort de se trouver au bon endroit, au bon moment pour égaliser en faveur des Girondins. Oublié dans la surface, sa reprise de l'épaule a fait mouche et a confirmé que ce Bordeaux 2014-2015 est décidément né sous une bonne étoile.Le fait du match
Penalty ou pas ? En tout cas, Nicolas Maurice-Belay soutient que Stéphane Ruffier l'a touché dans la surface de réparation, alors qu'il se présentait seul face à lui et venait de le dribbler. Le portier stéphanois, lui, assure qu'il n'en est rien. On jouait alors la 93e minute et, de la décision de M. Jaffredo allait dépendre le sort de la rencontre. À vitesse réelle, la faute semblait évidente. Mais l'arbitre a choisi de ne rien siffler. Sans doute les Verts ne méritaient-ils pas de s'incliner de la sorte.Article : sudouest.fr
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