Transfert : Les raisons du départ de Damien Cler

Voici l'interview de Damien Cler, qui a répondu aux questions du quotidien "sud-ouest". « Sud Ouest ». Pourquoi avoir signé à la Rochelle ? Damien Cler. Cela fait trois ans qu'ils m'appellent. J'étais en fin de contrat en juin. D'autres clubs m'ont d'ailleurs contacté. Pourquoi La Rochelle ? Pour le Top 14, ou du moins j'espère. Et c'est un nouveau challenge. Vous aviez besoin d'un nouveau défi personnel ? Non, pas vraiment. Car franchement, si on m'avait proposé quelque chose ici plus tôt, peut-être serais-je resté… C'était ici ou La Rochelle de toute manière. Je ne me voyais pas ailleurs. Qu'est-ce-qui vous a séduit dans le projet rochelais ? Ils sont en Top 14 et ils produisent du beau jeu malgré le fait qu'ils soient relégables. C'est une équipe qui joue, qui n'a pas peur de relancer. Un peu comme nous finalement, à l'échelle de la Pro D2. Ensuite, j'ai joué deux ans avec David Darricarrère (l'entraîneur des arrières rochelais), il me connaît bien. C'est un groupe assez jeune, une ville sympa, un nouveau stade… C'est un club qui bouge, qui a envie, qui est ambitieux. Et si jamais il venait à redescendre en Pro D2, le défi serait de jouer le titre aussitôt pour remonter. On imagine votre désir de finir en beauté avec le Stade Montois… Réussir la fin de saison est très important pour moi. Je suis arrivé ici, j'avais 20 ans. Aujourd'hui, j'en ai 27 et avant, je n'ai connu qu'Agen, où j'ai fait mes classes. Je ne me vois pas partir sans aller au plus haut avec ce groupe-là. Je compte bien partir de Mont-de-Marsan sur une montée en Top 14. Entre La Rochelle et Agen, pour le maintien en Top 14, votre cœur doit balancer… (Il rigole) Oui mais Brive va descendre ! Agen et La Rochelle vont rester et Mont-de-Marsan monter en Top 14. Et tout le monde sera heureux ! Si le club vous avait fait des propositions plus tôt, cela aurait-il pu vous faire changer d'avis ? Oui, mais c'est compliqué… Le nouveau président (NDRL : Jean-Robert Cazeaux, qui remplacera Philippe Cazaubon en fin de saison) nous a dit que le budget allait encore être réduit de 10 %. Mont-de-Marsan ne m'a pas montré un visage ambitieux… Et moi, j'ai 27 ans. Si je dois relever un nouveau challenge, c'est maintenant. J'espère désormais que le club va trouver des solutions pour ne pas que trop de monde parte. Mais sans budget, cela va être dur. Comment voyez-vous la fin de saison du Stade Montois ? On est dans les cinq premiers et l'équipe monte en puissance à chaque sortie. Il faut éviter de faire un gros faux-pas, c'est sûr. Mais si on se qualifie pour les demies, personne ne nous fait peur. Et je pense d'ailleurs que c'est plutôt Mont-de-Marsan qui fait peur aux autres clubs. Nous, on n'aura pas de pression. Albi, Grenoble, Bordeaux-Bègles, eux, veulent tous monter. Mais nous, si on ne monte pas, à la limite, ce n'est pas grave. Dans nos têtes, il faut redevenir les petits comme l'année où on était monté en Top 14. Et puis c'est excitant, car on réalise une saison en dents de scie. De se retrouver là, maintenant, on se dit que c'est une chance. On va jouer ce coup à fond. Qu'attendez-vous du match face à Carcassonne, dimanche, un de vos concurrents directs ? Il faut gagner. Rester dans les cinq est à ce prix. D'autant qu'après Carcassonne, nous n'aurons plus que deux matches à domicile. Interview et photo : sudouest.fr Si on lit bien les passages soulignés, on retiendra que le club n'a rien fait pour le retenir et qu'il ne semble pas avoir d'ambition pour la saison prochaine ! Avec une baisse de 10% du budget, on jouera nécessairement le maintien mais surtout, nous risquons de perdre tous nos cadres en fin de saison... Quel bel avenir en perspective !!! A noter tout de même, que les entraineurs Prosper et Dal Maso, eux aussi en fin de contrat en juin, seraient partis pour prolonger ( info "sud-ouest" ) au Stade Montois. Espérons que ce soit avec des garanties sportives...