Bordeaux n'a pas su aborder de la meilleure des façons le début de match et s'est incliné logiquement
Complètement dépassé en première période avec une composition en 4-3-3 qui ne lui convenait pas, Bordeaux s'est montré apathique et a concédé deux buts (2ème but hors-jeu) qui ont traduit une domination sans partage de Paris.
En seconde période, les Girondins sont revenus avec leur schéma tactique de ce début de saison (4-2-3-1) et ont touché un peu plus le ballon.
Mais ils n'ont pas su se créer d'occasions sauf sur une action en fin de match que Laborde n'a pas pu concrétiser.
Coup d'arrêt pour les Girondins qui vont se retrouver vraisemblablement en milieu de classement après la fin de cette journée.
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Evidemment, ça fait
mal. S'incliner 2-0 au Parc, quand vous avez clamé à tout vent votre
envie de profiter du billard du Parc des Princes pour jouer crânement
l'offensive et privilégier votre plaisir, cela s'appelle une claque.
Cela vous renvoie à vos études, face à l'évidence de ces lacunes que,
promptement, vous aviez dissimulées sous le tapis dévasté du Matmut. Les
Girondins sont tombés sur un virevoltant PSG, qui, avec son milieu de
la saison dernière (Motta, Verratti, Matuidi), avait retrouvé sa verve,
ses convictions et son punch des plus beaux jours de l'époque Zlatan. Il
aurait fallu que Bordeaux bataille un peu plus, évolue à un autre
niveau que ce qu'il a montré hier soir pour troubler le réalisme d'une
équipe parisienne déterminée à laisser derrière elle ses errements
toulousains (0-2, 7e journée).
L'ex-coach de Guingamp regretta que son équipe ait encaissé ce but trop vite. Les Girondins ne peuvent pas continuer à se trouver menés au bout de moins de cinq minutes de jeu, comme ce fut le cas à Toulouse et Lyon. Mais au-delà, il faut bien constater que le milieu du PSG a étouffé littéralement le trio bordelais pendant toute la partie. « Les Parisiens ont effectué un énorme pressing en première période », expliqua Gourvennec. « Ils ont défendu en avançant, la plupart du temps dans notre terrain. »
Déjà contre Caen, on avait constaté que Plasil et Sertic couraient beaucoup mais ne parvenaient pas à changer de rythme et accélérer. Le Tchèque accuse sans doute un peu de lassitude, Sertic sort d'une année blanche, alors que Toulalan n'a jamais été un accélérateur de jeu.
Bien sûr, perdre à Paris n'a rien d'infamant. Ce revers sert au moins à mettre en évidence les difficultés des Bordelais à prendre le jeu à leur compte face à des adversaires qui jouent trop vite pour eux ou qui, à l'inverse, leur imposent un gros défi physique. Jusqu'au match de Saint-Etienne ce soir à Lyon (20 h 45), leur revers ne prête pas à conséquence au classement immédiat. Mais il faudra montrer autre chose à Rennes dans quinze jours.
Article : sudouest.fr
Un milieu étouffé
Plasil et ses copains n'ont pas existé, se faisant transpercer sur toutes les attaques adverses. Sans les inspirations de Cédric Carrasso, ils auraient pris une fessée d'une autre ampleur que celle subie hier avec les deux buts d'Edinson Cavani (3e, 30e). Jocelyn Gourvennec avait raison : Paris est capable de déjouer toutes les stratégies. Et celle choisie par le Breton vola en éclats dès la deuxième minute sur cette action de Kurzawa et Di Maria conclue par le coup de tête victorieux de Cavani. Lui, l'adepte du 4-4-2, avait choisi de renforcer son milieu en plaçant Toulalan en sentinelle, derrière Plasil et Sertic. Mais en l'occurrence, il n'est pas sûr que le sort de ce match ait tenu à la stratégie, dont on comprit qu'elle aurait dû consister à tenter de gêner le PSG jusqu'à le faire douter.L'ex-coach de Guingamp regretta que son équipe ait encaissé ce but trop vite. Les Girondins ne peuvent pas continuer à se trouver menés au bout de moins de cinq minutes de jeu, comme ce fut le cas à Toulouse et Lyon. Mais au-delà, il faut bien constater que le milieu du PSG a étouffé littéralement le trio bordelais pendant toute la partie. « Les Parisiens ont effectué un énorme pressing en première période », expliqua Gourvennec. « Ils ont défendu en avançant, la plupart du temps dans notre terrain. »
Des chiffres cruels
Les chiffres sont cruels, qui montrent que Thiago Motta toucha 147 ballons, Verratti 110 contre 20 à Plasil (en 57 minutes), 46 à Sertic et 66 à Toulalan. Ils confirment l'impression visuelle : celle d'un trio étouffé, jouant sous pression permanente, n'ayant pas les ressources physiques pour accélérer ou jouer autrement qu'au petit trot. « Ce n'est pas un problème physique », lança le coach bordelais après la partie.Déjà contre Caen, on avait constaté que Plasil et Sertic couraient beaucoup mais ne parvenaient pas à changer de rythme et accélérer. Le Tchèque accuse sans doute un peu de lassitude, Sertic sort d'une année blanche, alors que Toulalan n'a jamais été un accélérateur de jeu.
Bien sûr, perdre à Paris n'a rien d'infamant. Ce revers sert au moins à mettre en évidence les difficultés des Bordelais à prendre le jeu à leur compte face à des adversaires qui jouent trop vite pour eux ou qui, à l'inverse, leur imposent un gros défi physique. Jusqu'au match de Saint-Etienne ce soir à Lyon (20 h 45), leur revers ne prête pas à conséquence au classement immédiat. Mais il faudra montrer autre chose à Rennes dans quinze jours.
Article : sudouest.fr
Résumé en images du match entre Paris et Bordeaux.
Source : youtube.fr
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