Finalement, la bronca n'aura pas eu lieu samedi soir, les supporters ont en partie félicité les joueurs, certainement soulagés de l'issu de la rencontre !
Car après le traumatisme qu'a subi l'équipe à Aurillac, l'enjeu a pris la place sur le jeu. Mais les Montois devaient réagir pour avant tout se rassurer, et tenter de se réconcilier avec son public, surtout après les nombreuses critiques qu'ils ont subi par les supporters (après la déculotté du week-end d'avant 42-12).
Incapable de franchir la ligne adverse, les Montois se sont imposés chez eux 21-15 grâce à la botte de Pierre Alexandre DUT, plutôt en forme (6/7 pénalités, 1 drop). C’est un travail d’équipe, finalement, qui a permis aux Landais de retrouver le chemin du succès.
A la fin de la rencontre, les joueurs étaient soulagés, les spectateurs également mais pas rassurés pour autant.
Le Stade Montois est encore convalescent, il devra confirmer son regain de forme hors de ses bases. Et là, c'est pas gagné ! Prochaine rencontre dimanche 8 Décembre 2013 à 15h00 à Albi
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Sud-Ouest.fr
Après la déculottée magistrale reçue à Aurillac il y a une semaine (42-12), les Montois avaient l’obligation de réagir afin d'éviter de sombrer en pleine crise
. Mission accomplie. Hier soir, le Stade a assuré l’essentiel en s’imposant face à Tarbes (21-15).
Ce succès, les jaune et noir le doivent à leur engagement.
Et rien d’autre. Critiqués pour leur manque d’implication, d’envie et
de solidarité à Aurillac - « une prestation indigne », selon Christophe
Laussucq - les Montois ont cette fois prouvé qu’ils n’avaient pas laissé leur âme guerrière sur les pelouses de Top 14.
« On est heureux », lâchait ainsi dans un sourire qu’on ne lui avait
plus vu depuis quelques semaines Pierre-Alexandre Dut, auteur de la
totalité des points des siens. « Çà fait du bien, continuait ensuite
l’ouvreur. On a remis les choses dans l’ordre. On a mis énormément d’implication.
C’est ce qu’il faut pour gagner un match de rugby. C’est très positif,
mais il ne faut pas que ce soit simplement un sursaut d’orgueil. » Même
son de cloche du côté de l’entraîneur landais, Christophe Laussucq. « Rien n’est fini, lance-t-il ainsi d’emblée. On n’est champion de rien.
Et j’espère que les joueurs continueront d’avoir la même frustration
que celle que je ressens. Elle ne sera pas apaisée avec une seule
victoire. Il faudra du temps pour cela. On ne peut pas être satisfait
pour le moment. Ce n’est qu’un début de réaction. »
Tout l’enjeu sera désormais pour le Stade Montois de réussir à conserver ce « minimum syndical »,
pour reprendre les termes de l’ancien Parisien, en termes de
détermination. Car s’il s’est donné de l’air au classement en revenant à
égalité de Tarbes, 9e, Mont-de-Marsan est loin d’être sorti d’affaire.
Voilà pourquoi l’entraîneur exhorte les siens à garder le niveau d’exigence qu’ils ont eu hier.
« L’état d’esprit que les joueurs ont eu la semaine dernière et au coup
d’envoi, c’est la base de ce sport. » Des basiques qui seront
d’ailleurs sérieusement mis à l’épreuve à Albi le week-end prochain.
Pour les grandes envolées en revanche, on repassera, les jaune et noir
n’ayant pas eu la moindre occasion d’essai à se mettre sous la dent hier
soir. « Mais on a concrétisé au pied, se défend le coach. S’ils ont été
sanctionnés, c’est parce que nous les avons mis en danger. »
À défaut de voir ses favoris franchir la ligne, Guy-Boniface a pu en effet observé que Pierre-Alexandre Dut avait retrouvé toute sa précision dans l’exercice des tirs au but (6/7),
ainsi que le sang-froid nécessaire pour ajuster le drop décisif en
toute fin de rencontre. Hier soir, l’ouvreur a impeccablement validé
l’abnégation des Montois. C’est un travail d’équipe, finalement, qui a
permis aux Landais de retrouver le chemin du succès. En attendant des
jours meilleurs.