Quels ont été vos premiers mots dans le vestiaire ? Tout d'abord, c’est le président qui a pris la parole pour me présenter aux joueurs. Je suis arrivé aux Girondins en 1981 et beaucoup de joueurs n’étaient pas nés, il a fallu faire l’historique, c’était assez long (rires). Je ne me suis pas trop étendu sinon… On commencera vraiment à parler lors du stage de préparation. La première chose que je leur ai demandé, c’est le respect des horaires, car déjà, ce matin, certains étaient en retard. Je trouve ça un peu surprenant, mais bon… On va rectifier le tir. On ne peut pas toujours attendre quelqu’un dans un collectif.
Vous allez vous entretenir individuellement avec chaque joueur ? Non, pas tout de suite. Certainement après le deuxième stage de préparation (ndlr : à Dinard). On va déjà commencer par se découvrir lors du premier (à Anglet, dès vendredi) et après l’effectif sera certainement beaucoup plus réduit. On rentrera dans le détail.
Vous partez à Anglet avec un groupe élargi… Oui, j’arrive avec un œil nouveau et je veux observer tout le monde, pour faire mes choix. C’est difficile d’éliminer des joueurs sans les voir. Certains jeunes seront peut-être prêtés, d’autres transférés, mais avant, je veux les voir.
Que pensez-vous de votre effectif qui après avoir été champion de France il y a 2 ans a échoué la saison dernière ? Je ne suis pas là pour parler du passé, mais du présent. Je récupère une équipe qui avait été championne de France et qui n’est pas qualifiée pour la Coupe d’Europe cette saison, donc l’objectif c’est de gagner un titre.
C’est l’objectif fixé par le club ? Si vous regardez mon parcours de joueur et d’entraîneur, vous allez voir que j’adore gagner. J’ai toujours gagné, dans tous les clubs, sauf à Lyon, où j’avais fini deuxième, mais c’était le meilleur résultat du club à l’époque. Si le club m’a choisi, c’est qu’ils me connaissent. Et la maison girondine me connaît très bien.
Quelle sera votre philosophie de jeu ? Vous savez, j’adore le jeu. Mais après, ça dépend aussi des joueurs que l’on a. Le jeu offensif c’est bien, mais le plus important c’est la gagne.
Où en est le club au niveau du marché des transferts ? On n’a pas bougé encore, comme beaucoup de clubs français d’ailleurs. On ne fait pas la Coupe d’Europe malheureusement donc on risque d’avoir quelques problèmes au niveau du budget. J’aimerais recruter un ou deux joueurs, mais si on n’en a pas la possibilité, on fera avec les joueurs qui sont déjà là et qui ont des qualités.
Que manque-t-il selon vous à votre groupe ? On a perdu Chamakh (parti à Arsenal) et il faudrait avoir un attaquant supplémentaire. Il faut être réactif....pour Bobô (du Bésiktas), il n'y'a pas eu de moindre contact. Quant à la rumeur Trézéguet... il faut voir les possibilités, savoir son salaire et connaître les moyens que l'on a. Après, on verra par rapport aux départs. Il faudra doubler tous les postes.
Vous êtes parti au Brésil… Oui, mais c’est trop tard maintenant, c’était pour aller rencontrer un joueur que j’avais vu (ndlr : André), mais il a déjà signé. Il faut être réactif dans ces cas-là.
Voilà les ambitions de notre nouvel entraineur girondin....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire